Drôle d’idée. Des chercheurs belges de l’université de Leuven ont étudié les composés volatiles exhalés de corps en décomposition. Leur travail sur l’odeur de la mort humaine publié dans « Plos One » a été réalisé à partir de six corps humains et 26 animaux conservés en laboratoire sur une durée totale de 6 mois. Plus de 450 composés cadavériques ont été identifiés à l’aide d’une technique couplant la désorption thermique, la chromatographie gazeuse et la spectrométrie de masse. L’équipe a d’abord constaté avec étonnement que la combinaison de 8 esters permettait de distinguer des autres animaux l’odeur humaine... en commun avec les cochons. Avec un peu de persévérance, ils sont parvenus à isoler 5 esters totalement spécifiques de l’espèce humaine. Ces marqueurs biologiques, une fois validés, pourront servir à la recherche des corps lors de catastrophes naturelles et/ou d’accidents, pour entraîner les chiens « renifleurs » ou développer un dispositif de détection portable.
Étude
L’odeur de la mort identifiée
Publié le 05/10/2015
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9438
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