Minceur, top chrono

Publié le 11/11/2009
Article réservé aux abonnés
1276108084F_600x_103226_IMG_22570_1258001427761.jpg

1276108084F_600x_103226_IMG_22570_1258001427761.jpg

› Vos malades ont lu

MARIE-CLAIRE

Novembre

« ON GROSSIT parce qu’on ne sait pas écouter ses biorythmes. » Pour mieux faire comprendre la portée de cette sentence pleine de promesses, « Marie-Claire » en dévoile le sens profond : « Il suffit d’avaler le bon aliment au bon moment pour qu’il profite à notre métabolisme plutôt qu’à nos hanches. » Et, pour remettre les pendules nutritionnelles à l’heure, le magazine prodigue ses conseils. Entre 5 et 9 heures, c’est le moment où l’organisme déstocke massivement les réserves de graisses. « Paradoxalement, pour mincir, il faut manger des lipides le matin (fromage, beurre, œuf, charcuterie) », assure-t-il. Explication du chrononutritionniste : « Les corps gras saturés absorbés dans l’heure du lever empêchent l’organisme de secréter une enzyme, la Hmg-CoA réductase, dont la mission est d’activer la fabrication des graisses telles que le cholestérol ». Les protéines sont l’autre atout minceur du matin : elles permettent de « fondre sans virer flasque » et en évitant les coups de pompe. Œufs, jambon, fromage contiennent de la tyrosine, transformée dans le cerveau en dopamine. Exit donc, la tartine de confiture ou le fruit du matin. De 12 à 13 heures, les protéines et les végétaux sont à privilégier. « En prévision du goûter, on commence à faire le plein de tryptophane, un acide aminé qui sera transformé en sérotonine, le neuromédiateur de notre bonne humeur », souligne Véronique Isel. De 16 à 17 heures, bonne nouvelle pour les gourmands : « Succombez sans culpabilité ... Et si l’on doit craquer pour un rocher praliné, c’est le moment », assure « Marie-Claire ». Le tryptophane contenu dans la viande absorbée le midi a besoin des sucres rapides (fruits, chocolat ...) pour parvenir au cerveau et être transformé en sérotonine. Après 20 heures, on se calme, « tous les warnings du stockage virent au rouge ». Produits laitiers et protéines softs suffisent. Résultat promis : pas moins de 5 kg en un mois.

FAMILI

Novembre

Mauvaises mères

LE MENSUEL « Famili » fait voler en éclats l’image idyllique de la mère, visage irradié de bonheur, béate d’admiration devant le petit être qu’elle vient de mettre au monde. « Devenir mère soulève des émotions bien plus complexes et plus contradictoires qu’il n’y paraît », assure la revue. Des lectrices témoignent. « Non, vraiment, la grossesse, c’est pas le rêve », assure Coralie. « Une femme n’est jamais aussi belle que le jour où elle met au monde son enfant. Quelle blague ! ...Tout ce que je voulais, c’était que ça s’arrête », explique pour sa part Mélanie. « Je n’ai pas ressenti une grande bouffée d’amour quand on m’a posé mon bébé sur le ventre ... Mon instinct ne me dit rien. Et surtout pas comment le calmer », avoue Emmanuelle. La désillusion vient parfois après l’accouchement : « J’ai vu arriver un petit garçon tout rouge, fripé, au nez écrasé et aux lèvres rentrées. Et en plus, il était velu comme un singe », raconte Chloé. Si elles ont l’air de briser un tabou, ces réactions sont absolument normales, répond le spécialiste. La grossesse est une phase de développement psycho-affectif comparable à celle de l’adolescence, qui permet de revisiter son histoire pour aller vers une identité plus stable d’adulte. Quant à l’accouchement, il est tellement attendu et fantasmé que la réalité peut mettre à mal le rêve. Même chose de l’instinct maternel ou de l’image idéalisée que l’on se fait de sa progéniture.

SCIENCE & VIE

Novembre

Visions réparées

LA VISION, objet des nouveaux miracles de la médecine, fait la une de « Science & Vie ». Le mensuel, schéma à l’appui, fait un panorama des troubles de la vision et des technologies de plus en plus sophistiquées qui tentent d’y remédier. Exemple, la presbytie, qui touche de 26 à 30 % de la population et qui est aujourd’hui accessible à la chirurgie au laser. Les bonnes vieilles lunettes à verres progressifs n’ont pas dit leur dernier mot. « Inventées en 1953 par le Français Bernard Maitenaz, elles font régulièrement l’objet d’innovations », explique le mensuel. La dernière nouveauté en ce domaine pourrait même « d’ici quelques mois révolutionner la vue des patients ». Des lunettes « électro-actives » réalisent en effet une mise au point automatique sur chaque objet que l’œil saisit, quels que soient l’angle de vue et la distance. L’effort de recherche est encore plus grand dans le domaine des lésions de la rétine avec les tentatives d’implants bioniques, les travaux sur la neuroprotection, les cellules souches ou la thérapie génique. Mieux encore, de nouvelles stratégies sont mises au point pour rendre la perception de l’environnement à ceux qui ont définitivement perdu la vue, la canne blanche laissant la place « à d’étonnants dispositifs de substitution sensorielle radicalement différents, capables de restituer une perception réaliste de l’espace via le toucher ou l’ouïe ».

SCIENCES ET AVENIR

Novembre

La vitamine C ne protège pas du rhume

« LA SUPPLÉMENTATION en vitamine C ne réduit ni le nombre de rhumes contractés, ni les symptômes. Tout simplement parce que l’organisme ne la stocke pas ». Le mensuel « Science et avenir » met à mal l’idée reçue selon laquelle la vitamine C serait la meilleure alliée contre les infections hivernales bénignes. Ce qui est vrai, en revanche, c’est qu’une alimentation bien équilibrée peut entretenir voire stimuler les défenses immunitaires. Un apport énergétique suffisant (à moins de 1 500 kilocalories chez l’adulte, le risque est celui d’une dénutrition qui expose aux infections opportunistes), des protéines. Parmi les micronutriments qui aident au renouvellement des lymphocytes, les vitamines B6 (thon, foie, pommes de terre), B9 (salade, foie, germes de blé), B12 (abats, crustacés) et zinc (huîtres, viande rouge, fromage, céréales complètes). Les antioxydants (vitamines A, C, E et sélénium) stimulent, eux, le fonctionnement général de l’immunité.

 Dr LYDIA ARCHIMÈDE

Source : lequotidiendumedecin.fr