Dans les pays industrialisés, rappellent les membres du Comité, la diversification est définie par l’introduction d’aliments solides chez un enfant allaité ou recevant une préparation pour nourrissons.
Ces nouvelles recommandations concernent l’enfant sain né à terme.
- Le lait et l’enfant. « Que l’enfant soit allaité ou reçoive une préparation pour nourrisson, il n’y a pas de justification nutritionnelle à donner à un enfant un autre aliment que le lait, idéalement maternel, avant l’âge de 6 mois. »
- Poursuivre le lait. Le Comité recommande de « poursuivre l’allaitement pendant et après l’introduction de la diversification ».
- À quel âge ? « La diversification ne doit pas être commencée avant l’âge de 4 mois, en raison du risque d’allergie, mais pas après l’âge de 6 mois, car le lait maternel ou les préparations pour nourrisson ne permettent plus de répondre à eux seuls aux besoins nutritionnels et au développement du nourrisson. »
- Enfants à risque d’allergie. « Rien ne justifie de retarder au-delà de 6 mois la diversification alimentaire chez les enfants à risque d’allergie (père, mère, frère ou sœur allergique), y compris pour les aliments les plus allergisants (œuf, poisson, arachide, blé, etc. »
- Gluten. « L’introduction du gluten entre 4 et 6 mois révolus n’a pas d’influence, positive ou négative, sur le risque ultérieur de maladie cœliaque. Quel que soit l’âge choisi pour l’introduction du gluten (jamais avant 4 mois), celle-ci doit être commencée par de faibles quantités. »
Dr Emmanuel de Viel
Turck D et coll (Comité de nutrition de la Société française de pédiatrie). Arch Pediatr 2015 ; 22 : 457-60.
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