• Le tétanos est rarissime, mais son incidence est plus élevée chez le diabétique en cas de plaie chronique, notamment au niveau du pied. Ce vaccin est donc à faire.
• Il existe un risque accru de zona chez les personnes diabétiques de type 1 et 2 de plus de 65 ans. Or le zona peut être grave (en cas de localisation ophtalmique) et/ou se compliquer de douleurs post-zostériennes. La vaccination permet de réduire significativement son incidence y compris au niveau ophtalmique, et de diminuer les hospitalisations (étude randomisée avec un sous-groupe de personnes diabétiques). À noter : le vaccin est contre-indiqué en cas d'immunodépression.
• Le diabète augmente le risque d'évolution d'une hépatite B vers une maladie grave du foie (cirrhose ou carcinome) et accroît le risque de contamination. « Il existe des données de séroconversion montrant que l'efficacité du vaccin est comparable chez les diabétiques ou non (et d'autant plus efficace qu'elle est faite tôt dans la vie). Il n'y a pas de lien retrouvé entre le vaccin de l'hépatite B et une quelconque affection démyélinisante », souligne la Pr Ariane Sultan (Montpellier).
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