Autre facteur de survenue et d'aggravation des maladies respiratoires, le réchauffement climatique. Il est à l'origine d'une augmentation des concentrations d'ozone (observées surtout en cas de fort ensoleillement). Il affecte tout particulièrement les personnes souffrant de pathologies respiratoires chroniques. Son effet reste, néanmoins et pour l’instant, bien moins important en termes de mortalité que la pollution de l'air. « On estime que la pollution particulaire extérieure engendre, chaque année, 4,2 millions de morts prématurées (6,4 en incluant la pollution domestique). Ceci est à comparer à l’estimation de 254 000 décès prématurés liés à l'ozone (1) », précise le Pr Housset.
Le réchauffement climatique augmente, en outre, les potentialités allergéniques des pollens et allonge la période pendant laquelle ils sont produits. Ce qui conduit à une augmentation des allergies respiratoires.
« Autre fléau, les feux de forêt (toxiques pour les poumons) augmentent également en fréquence, en France comme dans d’autres régions du monde, depuis quelques années. Et certaines régions auparavant épargnées par ces incendies seront malheureusement de plus en plus concernées », déplore le Pr Housset.
(1) Cohen AJ et al. The Lancet 2017;389:1907-18
Maintien des connaissances et des compétences
La certification périodique marque des points
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes
Déconventionnement : la colère enfle sur l’île de beauté
C’est quoi ta spé ? – Épisode 01
[VIDÉO] « La bobologie c’est super ! » : Mirana, interne en médecine générale, livre son expérience et ses conseils