Mêmes aux niveaux recommandés par les instances européennes, les particules en suspension (PM) et le dioxyde d’azote présents dans l’air que nous respirons favorisent le risque d’infarctus du myocarde avec sus- décalage de ST (STEMI).
Telles sont les conclusions d’une étude cross-over menée en Belgique à partir des données de l’Agence de l’environnement et du registre belge des STEMI. Entre 2009 et 2013, 11 428 hospitalisations pour STEMI ont été rapportées. Les auteurs de ce travail montrent qu’une élévation de 10 µg/m3 des concentrations de PM2.5 sont associées à une augmentation de 2,8% des STEMI, tandis qu’une augmentation de 10 µg/m3 des concentrations en dioxyde d’azote sont associées à un accroissement des STEMI de 5,1%.
Ces associations n’ont été retrouvées que chez les hommes, qui représentaient 75% des STEMI.
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