Le CNP-SOFCOT et l’Académie des orthopédistes traumatologues (AOT) souhaitent la bienvenue à plus de 5 000 chirurgiens orthopédistes traumatologues pour ce 90e congrès. La Chine est invitée pour la première fois : la délégation chinoise sera dirigée par le Pr Wei Tian, président de l’Association orthopédique chinoise (COA), qui regroupe près de 100 000 chirurgiens orthopédistes ; elle sera représentée par des hyperspécialités (chirurgie de la main, arthroscopie, chirurgie de l’épaule, de la hanche et du genou, des tumeurs, etc.)
Toutefois, les présidents du CNP-SOFCOT et de l’AOT ont voulu que les aspects professionnels prennent une part importante dans le déroulement de ce congrès. Quel que soit le mode, le lieu d’exercice, l’aâge, le sexe, l’activité des chirurgiens, leur union se cristallise autour du dénominateur commun : la chirurgie orthopédique traumatologique.
La journée du 12 novembre sera consacrée aux infirmiers spécialisés de bloc opératoire (Ibode) : l’actualité réglementaire récente affecte nos conditions d’exercice professionnel et nous souhaitons que, en marge des aspects scientifiques, de nombreux échanges puissent avoir lieu avec ces professionnels qui sont désormais des collaborateurs à part entière et, nous rendent toutes choses plus faciles…
Enfin, la formation ! Loin de la nostalgie du temps du mandarinat où parole du chef était celle d’évangile, force est de constater que les jeunes orthopédistes actuels ont bien d’autres qualités de réflexion, et de libre arbitre que celles qui étaient les nôtres il y a une trentaine d’années. Les nouvelles générations d’orthopédistes ont très vite appris que les relations avec les patients n’étaient plus celles d’un dominant par rapport à un dominé et ont su adopter cette profonde relation de confiance, à la fois humaine et éthique, qui leur permet de prendre des décisions, identiques aux nôtres, mais dans d’autres conditions. Ils ont aussi parfaitement compris que les jeunes médecins généralistes avaient eux aussi validé un DES ; ils ont la notion des réseau de soins, de prise en charge globale des patients, dans une confiance partagée avec leurs collègues de médecine générale.
Ils connaissent les avantages de la chirurgie ambulatoire, qui est une des caractéristiques de l’exercice de notre spécialité et ne peut s’exécuter dans de bonnes conditions qu’à partir du moment où le médecin généraliste référant est totalement impliqué… Ainsi, les jeunes chirurgiens orthopédistes participeront à toutes les tables rondes et présenteront eux-mêmes la plupart communications scientifiques auxquelles ils ont largement contribué. Nous remercions le club des jeunes orthopédistes (CJO) et son président Nicolas Reina d’avoir répondu positivement à notre proposition d’être actifs dans l’organisation de ce 90e congrès.
Les jeunes nous incitent à méditer l’aphorisme de René Char : « vivre c’est s’obstiner à oublier un souvenir » ; partageons avec eux une irréfragable confiance car ils représentent la quintessence de l’avenir de notre spécialité.
C’est pourquoi nous avons voulu que ce 90e congrès de la SOFCOT soit placé sous l’égide des concepts d’union et de formation pour répondre aux nouveaux chalenges sociétaux de notre spécialité afin que tous les jeunes orthopédistes puissent dire : « Oui, je suis SOFCOT ! »
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