Y a-t-il un risque à infiltrer des patients sous AVK ou antiagrégants plaquettaires. C’est ce qui a été évalué par une étude observationnelle ayant inclus 89 patients. Trente-cinq étaient sous AVK, 37 sous salicylés et 17 sous clopidogrel. Tous ont eu une infiltration articulaire ou périarticulaire. Dans 57 cas, il s’agissait du genou, dans 16 cas de l’épaule et dans 6 cas de la hanche. Sur l’ensemble des infiltrations, les auteurs signalent la nécessité d’une compression prolongée pour saignement local immédiat dans 12 cas. À 8 jours, les auteurs rapportent 5 hématomes sous-cutanés (dont 4 sous AVK) et 9 épanchements articulaires (dont 6 sous AVK). Aucun incident hémorragique n’a été corrélé avec le type et les modalités de l’infiltration. Faits rassurants, les auteurs soulignent la nette efficacité de l’infiltration avec, à 8 jours, une diminution de l’EVA douleur de 5,7±1,4 à 2,9±1,1.
D’après Maugars Y. et coll. (Abs 7477).
Maintien des connaissances et des compétences
La certification périodique marque des points
Deux poids, deux mesures ? La fin des négos ravive les tensions entre spécialistes et généralistes
Déconventionnement : la colère enfle sur l’île de beauté
C’est quoi ta spé ? – Épisode 01
[VIDÉO] « La bobologie c’est super ! » : Mirana, interne en médecine générale, livre son expérience et ses conseils