CE SONT LES résultats encourageants d’un traitement de l’éjaculation prématurée qui ont été présentés au congrès annuel de la société nord-américaine de médecine sexuelle, à San Diego. Il s’agissait de la deuxième étude pivot réalisée avec un spray, nom de code PSD502, associant de la lidocaïne et de la prilocaïne. Ce traitement local a permis de multiplier par 5 le temps avant l’éjaculation chez les participants traités, par rapport à des sujets sous placebo.
L’étude a été menée auprès de 256 patients. Ils ont été recrutés dans 38 centres investigateurs aux États-Unis, au Canada et en Pologne. Ils devaient réaliser une pulvérisation sur le gland 5 minutes avant un rapport sexuel. L’analyse au bout de trois mois d’utilisation montre une amélioration statistiquement significative. La latence avant éjaculation intravaginale a été multipliée par 4,7 par rapport au groupe placebo où elle était multipliée par 1,5. Soit une durée moyenne de 2 min 36 sec contre 48 secondes Selon des indices regroupant l’avis des deux partenaires, le PSD502 a permis une amélioration, toujours par rapport au placebo, de 5 points sur l’évaluation du contrôle de l’éjaculation, de 4,6 points sur la satisfaction et de 2,5 sur l’appréciation de la détresse.
La tolérance au traitement a été excellente. L’amélioration constatée dès le premier mois s’est maintenue au cours des deux à trois mois de traitement.
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