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Diabète de type 1 : Une transition sans heurt vers l’insuline glargine 300

Publié le 26/05/2017
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Toujeo ® est une insuline glargine longue durée d’action ultra- concentrée (300 unités/ml). Elle a fait ses preuves dans plusieurs études pivot avec un profil plus stable que la glargine U100 et des remontées glycémiques moindres à la fin de l’intervalle entre les injections. D’où une plus grande flexibilité de l’horaire d’injection, pour une efficacité comparable sur l’hémoglobine glyquée.

Le temps est désormais venu de l’observer en vie réelle et précisément lors de la période de transition entre la U100 et la U300. Une étude indépendante conduite au centre hospitalier de Mouscron en Belgique de mars 2016 à janvier 2017 a permis d’observer cette transition chez des diabétiques de type 1 en pratique clinique courante. Elle est rassurante puisque ce switch n’a pas entraîné de déséquilibre glycémique important, qu’il n’y a pas eu d’hypoglycémie sévère ni de cétose ou d’hospitalisation.

Moindre volume injecté Une autre étude a été menée par le Dr Philippe Oriot (Louvain). « Nous étions intéressés pour utiliser cette nouvelle insuline du fait des moindres volumes injectés et de son gain vis-à-vis des hypoglycémies », précise-t-il. La période de transition a consisté en quatre semaines, deux avant le switch d’insuline et deux semaines après. 121 patients étaient traités par la U300 depuis plus de six mois et leur période de transition a été scrutée. D’âge moyen de 54 ans, ils avaient pour la plupart un long parcours de diabète avec une HbA1c moyenne de 8,1 %. Les paramètres glycémiques sous Toujeo® mesurés lors de la transition sont comparables à ceux des insulines basales antérieures moins concentrées, à l’exception d’une fréquence d’hypoglycémies nocturnes qui tend à diminuer dès la période de transition de deux semaines de 19 % à 13 %. Concernant les doses, à trois et six mois, celle de U300 est environ en moyenne 3 % plus élevée qu’avec une injection d’insuline basale quotidienne et équivalente comparé à deux injections d’insulines basales antérieures moins concentrées. Enfin, le contrôle glycémique s’améliore à trois et six mois, avec une hémoglobine glyquée passant de 8,1 % à 7,8 %, sans augmentation du poids moyen. Les patients sont satisfaits du moindre volume à injecter.

D’après un symposium Sanofi lors du congrès de la SFD (28-31 mars 2017, Lille).
Hélène Joubert

Source : Le Généraliste: 2798