Créée en 2000 par un couple de Montauban, l’association « Les Enfants de l’Aïr » organisait initialement l’envoi de camions de médicaments et matériel médical au Niger. Progressivement, elle s’est structurée autour de commissions (santé, agriculture, éducation/formation), travaillant sur des projets. Un premier intéressait la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale, un autre le financement des études de médecine pour des jeunes bacheliers avec obligation de s’installer dans leur région d’origine. Et chaque année, un convoi de matériel médical était envoyé.
Cinq missions par an Depuis quelques années, « Les Enfants de l’Aïr » ont mis fin à leur présence physique dans la zone, leur terrain d’intervention étant proche de celui de Boko-Aram. Des actions en Guinée ont alors été mises en place en 2011. François Charles, vice-président de l’association et coordonnateur des missions médicales, explique qu’il s’agit d’ « un échange et un transfert de connaissances ».
À raison de 5 missions par an, les bénévoles de l’association « assurent un compagnonnage dans tous les domaines de la médecine, mais surtout pour l’hygiène, la chirurgie anesthésie, la pédiatrie, les échographies », précise François Charles. « On appuie également les étudiants en stage dans les hôpitaux pour leur apprendre le raisonnement clinique ». La commission santé de l’association compte près de 200 membres, dont une dizaine de généralistes. Mais seuls trois d’entre eux partent régulièrement. « On a beaucoup de mal à trouver des généralistes », regrette le responsable.
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