Après un réexamen lancé en mars dernier à la demande de l'Union européenne, le Comité d'évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) de l'Agence européenne du médicament (EMA) confirme que certains patients traités via les nouveaux traitements contre l'hépatite C (VHC) pourraient courir un risque de réactiver le virus de l'hépatite B (VHB) s'ils sont atteints par les deux virus.
Apparus sur le marché ces dernières années, les antiviraux d'action directe (AAD) sont des médicaments qui bloquent la capacité de multiplication du VHC et qui sont nettement plus performants que les traitements conventionnels. Parmi les plus connus figure le Sovaldi (molécule sofosbuvir) du laboratoire américain Gilead, mais également le Daklinza (daclatasvir) de Bristol-Myers Squibb, Epclusa (de Gilead), Zepatier (du laboratoire MSD), Exviera (dasabuvir) de AbbVie, Harvoni de Gilead, Olysio (symeprevir) de Janssen-Cilag et Viekirax, également du laboratoire AbbVie.
Bien que, d'après les résultats, la fréquence de réactivation de VHB suite à ces traitements reste faible, le PRAC recommande que les patients soient dépistés contre l'hépatite B avant d'être traités pour l'hépatite C. Ainsi, les personnes co-infectées devront être surveillées en conséquence. De même, le comité préconise qu'un avertissement soit désormais écrit sur la notice de ces médicaments.
D'après AFP
Le sémaglutide efficace à 4 ans chez les adultes en surpoids ou obèses
Cardiomyopathie hypertrophique obstructive : l’aficamten fait ses preuves
Pollution de l’air : des modifications épigénétiques du placenta différentes selon le sexe du fœtus
Alzheimer : être homozygote APOE4, forme génétique de la maladie ou facteur de risque fort ?