Suite à la condamnation par le Tribunal de grande instance (TGI) de Toulouse des laboratoires Merck à délivrer l’ancienne formule du Lévothyrox (Euthyrox) à 25 patients qui en avaient fait la demande en Haute-Garonne, un autre TGI, toujours en Haute-Garonne (à Saint-Gaudens), examinera, le 4 décembre, la demande similaire d’environ 40 autres patients.
Mise à disposition nominative par Merck de l’Euthyrox
Dans le cadre de cette décision du TGI de Toulouse, les laboratoires Merck, comme ils l’indiquent au « Quotidien », « ont nommément envoyé un courrier recommandé à chacun des 25 patients concernés pour qu’ils puissent se fournir auprès de leur pharmacie en Euthyrox (l’ancienne formule du lévothyrox, N.D.L.R.). Ces patients devaient montrer à leur pharmacien ce courrier, avec leur ordonnance (suivant les conditions de prescription de l’ANSM, N.D.L.R.). Puis le pharmacien appelait un numéro vert demandant à Merck d’envoyer de l’Euthyrox pour ce patient spécifiquement. Et 48 heures plus tard, l’Euthyrox était disponible pour ce patient dans sa pharmacie. »
Merck fait appel
Merck a fait appel de ce premier jugement et attend actuellement la notification de l’audience de référé de Saint-Gaudens. « Nous ne savons pas (et n’avons pas le droit de savoir) qui sont les patients auxquels est prescrit le Lévothyrox, ni les pharmacies dans lesquelles ont été distribuées les boîtes d’Euthyrox que nous avons fait venir en France (suite à la décision de la Ministre de la santé de remettre à disposition l’ancienne formule N.D.L.R.). Il reste encore 20 000 boîtes d’Euthyrox dans les pharmacies françaises et nous en réimporterons 200 000 boîtes d’ici la fin de l’année. »
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