Moins d'une semaine après le rejet par le Parlement européen de la proposition de définition des perturbateurs endocriniens de la Commission européenne, la France a écrit mardi à la Commission pour réclamer une nouvelle proposition « ambitieuse », a indiqué la secrétaire d'État auprès du ministre de la transition écologique et solidaire, Brune Poirson.
« Face aux enjeux sanitaires et environnementaux, il y a plus que jamais urgence à agir : nous invitons donc la Commission européenne à soumettre une nouvelle proposition rigoureuse et ambitieuse, a déclaré Brune Poirson. Le ministre d'État Nicolas Hulot et moi avons écrit ce jour au Commissaire européen compétent pour lui demander de remettre sur la table, sans délai, une nouvelle proposition prenant acte de la nécessité de retirer l'exemption », a-t-elle ajouté.
Proposé une première fois en juin 2016, le texte avait été retoqué plusieurs fois par les représentants des États membres de l'Union européenne réunis au sein du comité européen des pesticides. Le principal reproche fait aux versions du texte successif était l'étroitesse des critères de définition des perturbateurs endocriniens.
Le texte avait été finalement adopté par les Etats membres en juillet dernier, avec le vote favorable de la France pourtant longtemps opposée au texte.
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