L’INTERRUPTION volontaire de grossesse a été légalisée au Népal en 2002 et elle a été pratiquée dans les hôpitaux à partir d’Avril 2004. Depuis, le nombre de complications sévères liées aux avortements clandestins a diminué. C’est ce que montre une étude a réalisée entre 2001 et 2010 dans trois grands hôpitaux népalais de soins tertiaires, où les femmes étaient hospitalisées pour un avortement, spontané ou provoqué, ou pour des complications dues à un avortement (blessure, infection sévère, complications systémiques).
Une réduction des complications graves et de la mortalité maternelle a été observée dès l’application de la législation sur l’interruption volontaire de grossesse mais elle est devenue réellement significative qu’à partir de 2007. Pour les auteurs, ces résultats montrent la nécessité de faciliter l’accès des femmes à l’interruption de grossesse médicalisée sur tout le territoire. Les taux élevés de décès liés aux complications des avortements dangereux au Népal avaient justifié la légalisation de l’avortement. Les résultats de cette étude confirment l’intérêt de cette mesure. Rappelons que chaque année, 19 millions de femmes dans le monde subissent un avortement dans des conditions dangereuses et 68 000 en meurent. Sans compter les centaines de milliers de femmes qui souffrent de complications à long terme.
Session FC 58 présidée par Anibal Faundes (Brésil). Communication de Jillian Henderson (États-Unis) et Initiative de la FIGO « prévention de l’avortement dangereux ».
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