En 2011, la prévalence du diabète gestationnel en France était de 6,4 %. Une nouvelle analyse réalisée sur les quelque 785 000 grossesses en 2013 retrouve une prévalence de 8,6 %. Une augmentation à mettre sans doute en partie au compte de l’amélioration du dépistage, suite aux nouvelles recommandations adoptées en 2010. Parmi les femmes qui avaient un diabète pré-existant, un dépistage du diabète gestationnel avant 24 semaines a été fait dans 62,6 % des cas et 37 % ont bénéficié d’une hyperglycémie provoquée par voie orale entre 24 et 28 semaines.
Après la grossesse, 20 % des femmes qui avaient présenté un diabète gestationnel ont eu un dépistage du diabète dans les 3 mois, et 52,4 % dans l’année. Des chiffres qui restent insuffisants et qui sont d’autant plus faibles que les femmes sont issues d’un milieu social défavorisé.
D’après Cosson E. et al. Gestational Diabetes Mellitus, Screening Practices, and Association with Social Deprivation: Data from the 788,494 Women Who Delivered in France in 2013
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