Dans 7 à 8 cas sur 10, il est possible d’obtenir la repigmentation des vitiligos du visage, même si les plaques sont très anciennes, mais c’est un processus long (jusqu’à 24 mois) et il faut attendre six mois avant de juger l’efficacité du traitement, avertit le Pr Thierry Passeron (Nice). Or, « trop souvent, les patients abandonnent le traitement après un ou deux mois ». La repigmentation des vitiligos non segmentaires est obtenue grâce aux dermocorticoïdes intermittents ou au tacrolimus à 0,1 %, hors AMM, pour les zones fragiles comme les plis et le visage. Ce traitement doit être associé aux UV naturels ou en cabine, en sachant que le risque de cancer cutané est plus faible chez les personnes atteintes de vitiligo.
Si la maladie est très active, il faut parallèlement la freiner par des minipulses de corticoïdes oraux qui « stoppent la progression dans 85 % des cas », ou par des UVB, qui permettent aussi la repigmentation.
Malheureusement, 40 à 50 % des vitiligos récidivent dans la première année qui suit la repigmentation. Une étude randomisée en double aveugle menée au CHU de Nice indique l’efficacité préventive d’un traitement d’entretien par tacrolimus à 0,1 %.
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