La coloscopie virtuelle en pratique

Publié le 05/03/2010
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Après information du patient, orale et écrite, on procède à la première phase, celle de la préparation colique. Elle associe un régime sans résidu de 1 à 2 jours et la prise d'un produit de lavage colique (phosphate de sodium ou polyéthylène glycol [PEG]). En l’absence de contre-indication, un marquage des résidus fécaux liquides et solides est recommandé afin d'améliorer les performances diagnostiques.

L'opérateur réalise ensuite une distension colique, de préférence par insufflation automatisée de CO2. "La méthode par insufflation contrôlée et l'emploi de CO2 (vs air), gaz à résorption rapide, ont largement amélioré la tolérance de cet examen. Les accidents de perforation étaient en effet principalement liés à l'insufflation manuelle, technique au cours de laquelle la pression délivrée était parfois mal contrôlée".

Viennent ensuite la phase d’acquisition-reconstruction tomodentositométrique - deux acquisitions en apnée et en décubitus – et la phase de lecture, réalisée par un radiologue entraîné à l'aide de logiciels dédiés. L'injection de produit de contraste, optionnelle, est effectuée en cas de doute sur une lésion extra-colique, notamment hépatique ou rénale. En pratique, la coloscopie virtuelle peut tout à fait être prescrite par le généraliste, dans le respect des indications de cet examen.


Source : lequotidiendumedecin.fr