Si l’examen pelvien a pu être pratiqué de façon trop large ou trop systématique par les gynécologues, pendant longtemps, la tendance en soins primaires a été plutôt, au contraire, de le déléguer aux spécialistes et de « ne pas assez le pratiquer même lorsqu’il était justifié », estime le Dr Thierry Brillac.
Avec les modifications de la démographie médicale, « cela redevient une préoccupation principale et, dans le cadre de notre exercice quotidien, les demandes de prise en charge de la santé de la femme sont de plus en plus prégnantes », témoigne le généraliste, qui appelle à se réapproprier cette part de la clinique.
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« L'évolution de la société ne doit pas conduire à supprimer l'examen gynécologique »
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