À la suite de la parution vendredi 30 mars du décret, attendu de longue date, qui concerne les médecins « privés de thèse », plusieurs syndicats de jeunes et de praticiens installés expriment leur satisfaction.
Pour le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG), qui suit le dossier depuis des années, la publication de ce décret d'application de la loi Montagne de décembre 2016 est une « bonne nouvelle », qui donne enfin une perspective professionnelle à la centaine d'étudiants contraints depuis 2013 d'abandonner leur vocation médicale. Le syndicat applaudit un texte « en cohérence » avec celui issu de la réunion de concertation, qui s'était tenue en septembre 2017 au ministère.
Le Syndicat des médecins libéraux (SML) salue également ce décret « qui va permettre d’apporter un contingent supplémentaire de médecins au moment où le pays en manque ». Selon cette centrale, la situation kafkaïenne de nombreux résidents en médecine générale privés de thèse « va enfin pouvoir trouver une solution ».
Deux ans en zone sous-dotée
Ce décret permet aux personnes ayant validé leur résidanat en médecine générale mais n'ayant pas soutenu leur thèse de passer devant une commission nationale. Deux options sont ensuite possibles : s'inscrire à l'université en vue de soutenir directement leur thèse ; ou s'inscrire à l'université afin de valider un complément de formation du troisième cycle des études de médecine et soutenir ensuite leur thèse.
Le texte précise que la prise d'inscription est possible en faculté dès le 31 mai 2018, tandis que les dossiers devront être déposés avant le 28 février 2021. Ces dispositions sont soumises à une condition d'exercice en zone sous dotée pendant deux ans minimum.
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