ECNi tests : serveurs saturés, la LCA annulée, une épreuve de rattrapage s'organise

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Publié le 09/03/2016

C'était le test de la dernière chance. Près de 94 % des étudiants de D4 composent depuis lundi 7 mars sur les épreuves classantes nationales informatisées (ECNi) blanches. Après deux journées sans pépins, l'épreuve de lecture critique d'articles (LCA) a dû être interrompue au niveau national, à la suite d'un plantage, provoquant les réactions ironiques des carabins sur Twitter.

À Strasbourg, l'épreuve a été interrompue à 10h30, selon l'un des étudiants sur place. « Les bugs sont survenus dès 9h45. Nous avions des difficultés à charger ou recharger l'article et valider les questions », raconte-t-il au « Quotidien ». Les outils, tels que le surlignage qui avait réellement posé problème lors des tests précédents, ont bien fonctionné.

Le bug aurait été causé par la surcharge des serveurs. « Les étudiants ont téléchargé les deux articles de l'examen en même temps ce qui aurait provoqué une surcharge », explique Sébastien Foucher, le président de l'ANEMF, ajoutant que lors du test supplémentaire programmé le 5 février, les carabins avaient planché sur un seul article et était moins nombreux.

Les articles de la LCA sur papier ?

Après une attente d'environ une heure dans les amphis des facultés, le centre national de gestion (CNG) n'a pas réussi à résoudre la surcharge des serveurs. Les D4 ont été libérés et l'épreuve reportée.

Deux journées de rattrapages ont été prévues dans le planning de ce nouveau test, comme lors des premières ECNi. Les étudiants attendent confirmation du CNG et des universités sur la date et l'heure du report de la LCA, mais elle devrait être programmée demain matin.

Le président de l'ANEMF ne cache pas ses craintes quant à la participation des D4 demain à l'épreuve. « Si tous les étudiants ne viennent pas, les bugs seront peut-être invisibles », indique-t-il.

Pour l'heure, l'inquiétude est palpable auprès des carabins, le plantage ajoute une dose de stress pour le jour J. « Les ECN sont dans trois mois. Nous avons demandé un plan B au CNG. À ce stade, tout le monde a conscience que les articles sur papier sont une solution », ajoute-t-il.

L'ANEMF a rendez-vous au CNG en début d'après-midi et « espère que tous les acteurs entendront leurs revendications. Ça n'a pas marché deux fois, sur le même modèle, il faut une sécurité aux étudiants maintenant », conclut Sébastien Foucher.


Source : lequotidiendumedecin.fr