Le Dr Jean-Paul Ortiz, président CSMF de l’URPS médecins libéraux Languedoc-Roussillon, tient à nous préciser que son propos n’a jamais été de stigmatiser les « médecins étrangers » ou de remettre en cause leur qualité, comme pouvait le suggérer une citation dans le cadre d’un débat autour du numerus clausus lors des Rencontres santé durable de la Grande-Motte (notre édition du 23 mai). « J’ai parlé des médecins à diplôme étranger et non pas des médecins étrangers. Ce n’est pas un problème de nationalité mais de formation, souligne le Dr Ortiz. La preuve c’est que de nombreux jeunes français qui ont les moyens vont faire leurs études de médecine à Cluj en Roumanie et reviennent en France en contournant le numerus clausus ».
Selon des chiffres édifiants du CNOM, présentés lors de ces Rencontres, seuls 52 % des diplômés qui s’inscrivent à l’Ordre proviennent des universités de France dans les 18 filières de spécialités médicales (l’autre moitié provenant d’universités d’autres pays - régime général européen, facultés étrangères...).
Après l’expatriation, rester ou rentrer ?
Appel à mobilisation contre la poursuite d’études d’un externe condamné pour agressions sexuelles
Regards croisés sur la médecine générale : « C’est un exercice beau et particulièrement enrichissant »
C’est quoi ta spé ? – Épisode 03
[VIDÉO] : « Pas de routine en génétique médicale ! » : Alice, interne en premier semestre, écarte les idées reçues