L’INTERSYNDICAT national des internes des hôpitaux (ISNIH) a décidé le week-end dernier en assemblée générale d’entamer une « grève du paiement des droits d’inscription à l’université » pour protester contre le faible taux d’encadrement des internes par des personnels hospitalo-universitaires pendant leur formation.
En lançant cet appel, l’ISNIH entend faire réagir le ministère de l’Enseignement supérieur auquel sont rattachées les universités. Le mot d’ordre du mouvement n’est pas que symbolique. Les droits d’inscription d’un interne s’élèvent à 600 euros par an. « Nous avons étudié les conséquences juridiques de ce mouvement, explique Benoît Elleboode. Les fonctions hospitalières sont détachées des conditions d’inscription. D’autant plus que les internes vont s’inscrire. Par contre, ils ne vont pas payer les droits d’inscription. Ne pas payer l’inscription pose problème aux étudiants qui passent un examen. Or, quand on est interne, on n’a pas d’examen ».
Voir aussi ci-contre :
- Benoît Elleboode fustige « le manque denseignants chercheurs »
- À Nantes, 25 postes dinternat non budgétés
Après l’expatriation, rester ou rentrer ?
Appel à mobilisation contre la poursuite d’études d’un externe condamné pour agressions sexuelles
Regards croisés sur la médecine générale : « C’est un exercice beau et particulièrement enrichissant »
C’est quoi ta spé ? – Épisode 03
[VIDÉO] : « Pas de routine en génétique médicale ! » : Alice, interne en premier semestre, écarte les idées reçues