Le Syndicat national des enseignants de médecine générale (SNEMG) exprime son amertume après la nomination de « seulement » 16 enseignants de la discipline par le ministère de l’Enseignement supérieur. Au total, 36 enseignants de la spécialité avaient pourtant été reconnus aptes par le Conseil national des universités (CNU) et pouvaient prétendre à une nomination.
Le SNEMG a fait ses comptes, qui ne le satisfont absolument pas. « Avec 9 départs à la retraite, 8 enseignants intégrés, deux arrêts et un non-renouvellement, le nombre d’enseignants associés va tout simplement diminuer l’année prochaine, s’insurge le syndicat présidé par le Dr Matthieu Calafiore. Il s’agira d’un fait inédit et inacceptable depuis la création de la filière universitaire de médecine générale. »
Après la victoire symbolique qu’avait constituée la création d’une sous-section de médecine générale au CNU, le SNEMG vit cette décision comme un retour en arrière qui compromet le virage ambulatoire annoncé par le gouvernement, et « met en grande difficulté les départements de médecine générale » qui encadrent 15 000 internes. Le syndicat demande au ministère de l’Enseignement supérieur de revenir sur sa décision en nommant les 36 enseignants éligibles.
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