« Clysterium donare, postea saignare, ensuita purgare », (utiliser le clystère, puis saigner et enfin purger), répond Argon à l’examinateur qui lui demande comment soigner l’hydropisie, dans « Le Malade Imaginaire », de Molière. « Bene, bene, bene », répond le professeur. Et pour soigner des maux de tête, des fièvres, des douleurs abdominales ? Même réponse de l’étudiant, même approbation du maître. Et si, malgré cela, le mal persiste ? « Ensuita resaignare et repurgare ».
« Molière s’est amusé à bon droit d’une médecine qui était nulle et qui se protégeait en recourant au jargon latin », commente, bon public et sans rancune, le Pr Émile Baulieu.
Regards croisés sur la médecine générale : « C’est un exercice beau et particulièrement enrichissant »
C’est quoi ta spé ? – Épisode 03
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