Les étudiants franciliens se destinant à la médecine pourront suivre les études de leur choix, a assuré jeudi 5 mai le rectorat de Paris, en assurant qu'«il n'y aura pas de tirage au sort ».
La veille, « Le Monde » avait révélé que les bacheliers franciliens désireux de poursuivre leurs études en PACES seraient tirés au sort, faute de place dans les facultés parisiennes. Le journal en avait été informé par le Service interacadémique d’affectation des étudiants en première année d’études médicales et odontalgiques.
Dans un communiqué, le rectorat a indiqué que, pour préparer la rentrée universitaire, les universités franciliennes ont établi « une répartition des places d’accueil sur la base de 7 500 » pour l'inscription en première année commune aux études de danté (PACES). Mais « ce nombre pourra évoluer si nécessaire », a précisé le rectorat à l'AFP.
Des capacités d'accueil réajustées
Le nombre de candidats souhaitant s'inscrire en Paces est certes au même niveau actuellement que l’année dernière, soit « environ 8 000 en premier vœu », selon le communiqué.
Mais « les 8.000 demandes évoquées seront in fine moins nombreuses », assure-t-on au rectorat, d'abord parce que « certains élèves de terminale qui ont dans un premier temps demandé à accéder à la première année de médecine vont finalement décider de changer d'orientation », et ensuite parce que « certains élèves de terminale vont malheureusement rater le bac ».
« Il y aura donc moins de 8 000 demandes pour la première de médecine. La première répartition de 7 500 places devrait être suffisante mais elle sera ajustée si nécessaire », ajoute-t-on au rectorat, en martelant : « Il n'y aura donc pas de tirage au sort. »
Cette perspective avait suscité de vives réactions, la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl) notamment dénonçant une mesure qui « revient à laisser le destin de milliers de lycéens entre les mains du hasard ». La sélection à l'entrée de l'université est interdite par la loi.
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