Les étudiants en première année pourront dès la semaine du 25 janvier revenir en présentiel dans leur faculté pour suivre les travaux dirigés (TD) en demi-groupe, a annoncé Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, lors de la traditionnelle conférence hebdomadaire gouvernementale le 14 janvier.
Dès la semaine du 25 janvier, les travaux dirigés reprendront en demi-groupe pour les L1. C’est une nouvelle étape avant d’élargir à plus d’étudiants en fonction de l’évolution de la crise sanitaire, conformément au souhait du Président de la République. pic.twitter.com/a5mRUTaLvq
— Frédérique Vidal (@VidalFrederique) January 14, 2021
Les étudiants en licence avec une option santé (LAS) seront concernés. Toutefois, l'Association nationale des étudiants en médecine de France (ANEMF) précise au « Quotidien » que les enseignements en santé se font généralement à distance. Les étudiants en parcours spécifique accès de santé (PASS) devraient aussi être inclus dans cette mesure mais le programme de première année comprend très peu de TD, rappelle l'association qui réclame des mesures supplémentaires pour améliorer la santé mentale des jeunes.
Sur les réseaux sociaux, les jeunes ont créé le #étudiantsfantome pour exprimer leur colère après l'annonce de la ministre de l'Enseignement Supérieur qui ne va pas assez loin à leur goût.
Par contre je trouve ça vraiment degueulasse pour les L2 et L3, faut pas oublier qu’ils ont été en distanciel la fin d’année dernière aussi. Ça fait beaucoup la quand même. #etudiantsfantome
— Ness (@nesstaae) January 14, 2021
Marre du gouvernement qui ne considère que les premières années ! Les masters n’existent pas alors que c’est des promos de 15 étudiants et qui pourraient très bien avoir cours dans des amphis de 100 places voir plus #etudiantsfantome
— Anita (@Anita1999) January 14, 2021
Je me sens mal pour les #etudiantsfantome qui ne vivent pas, qui subissent les études et leur quotidien
— Théooo (@TSpeismann) January 14, 2021
Des « annonces » clairement insuffisantes par rapport à la détresse qui touche la communauté étudiante. Rien sur la précarité ou la santé mentale ?
— Paul MAYAUX (@Paul_FAGE) January 14, 2021
Nous attendons de réelles mesures demain, sans quoi nous atteindrons un point de non retour.
@JeanCASTEX @sup_recherche@La_FAGE
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