La multiplication des actes antisémites préoccupe au plus haut point le monde universitaire. Au point que ce mardi la Conférence des doyens de médecine fait part dans un communiqué de « sa vive préoccupation devant les actes antisémites qui ont eu lieu dans plusieurs facultés de médecine ces dernières semaines ». « Quelle que soit la situation internationale au Moyen Orient marquée par les attentats perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023 et la riposte militaire israélienne, toutes les manifestations de haine, de racisme et d’antisémitisme envers des étudiants et des enseignants sont inacceptables et relèvent de la justice de notre pays », peut-on lire.
Dans ce contexte, l'institution souhaite mener avec les étudiants et les enseignants, par l’intermédiaire de leurs organisations représentatives, « une réflexion de fond sur la mise en place de mesures pour mettre un terme définitif à ces actes odieux et inadmissibles dans les enceintes universitaires et médicales ».
Injure antisémite à Toulouse
D'ores et déjà, le Pr Benoît Veber, patron des doyens de médecine, demande à tous ceux qui constateraient des faits antisémites d'informer les autorités universitaires et judiciaires ainsi que la Conférence elle-même. Des « initiatives volontaristes et fortes » de la part des doyens, directeurs de facultés et organisations d'enseignants et étudiants sont attendues. « La mobilisation contre l’antisémitisme, le racisme, la haine et la violence doit être sans faille », résume-t-il.
Cette prise de position intervient après qu'une étudiante de la faculté de médecine Paul-Sabatier, à Toulouse, a été la cible de menaces de mort au travers d'inscriptions antisémites sur ses effets personnels. Comme le rapportent nos confrères de France 3, une enquête de la direction de l'université est en cours pour tenter de retrouver le ou les auteurs de ces faits.
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