En début d’année, pour répondre aux cris d’alarme des étudiants touchés par la crise sanitaire et une détresse psychologique grandissante, Emmanuel Macron avait annoncé le recrutement de 80 psychologues dans les services de santé universitaire et la mise en place de « chèques psy » pour permettre aux étudiants de consulter gratuitement des psychologues.
Cette mesure s’est concrétisée hier avec le lancement de la plateforme Santé Psy Étudiant. À l’adresse santepsy.etudiant.gouv.fr, sont recensés 1 300 psychologues volontaires sur tout le territoire qui ont passé une convention avec un établissement d’enseignement supérieur.
6 séances remboursées maximum
Pour les étudiants qui en ressentent le besoin, ils doivent au préalable prendre rendez-vous avec un médecin du service de santé de leur établissement ou un généraliste qui les orienteront vers un psychologue partenaire. Ils peuvent ainsi bénéficier d’une première série de trois séances de 45 minutes qui sont prises en charge. L’étudiant n’a rien à débourser, ce sont les établissements d’enseignement supérieur qui financent le dispositif en remboursant directement les praticiens à hauteur de 30 euros. Après ce premier cycle, un nouveau cycle de trois séances au plus peut être mis en place, à condition une nouvelle fois de passer par son généraliste ou le service de santé universitaire. « Le passage par le médecin répond à la volonté d’inscrire l’étudiant dans un parcours de soins rigoureux », précise le ministère de l’enseignement supérieur.
Le dispositif est ouvert à tous les étudiants, « y compris ceux qui suivent des enseignements dans des établissements hors de la tutelle du ministère », ajoute-t-il.
Ceux qui bénéficient déjà d’un suivi psychologique peuvent également en bénéficier mais pour garder le même professionnel il faudra que celui-ci fasse partie du dispositif et soit conventionné avec l’établissement de l’étudiant, sinon il devra aller voir quelqu’un d’autre.
« Pour la coupe du monde, un ami a proposé quatre fois le prix » : le petit business de la revente de gardes
Temps de travail des internes : le gouvernement rappelle à l’ordre les CHU
Les doyens veulent créer un « service médical à la Nation » pour les jeunes médecins, les juniors tiquent
Banderole sexiste à l'université de Tours : ouverture d'une enquête pénale