En fin d’année dernière, l’Intersyndicale nationale des internes (Isni) recrutait le syndicat représentatif parisien des internes de médecine générale (SRP-IMG). Les deux lancent aujourd’hui une enquête sur l’avenir immédiat de l’internat de médecine générale. Intitulée : « Quelle vision du futur de l’internat de médecine générale par les internes ? », l’enquête cherche notamment à recueillir l’avis des futurs généralistes sur l’ajout possible d’une quatrième année au diplôme d'études spécialisées (DES) de médecine générale.
Le débat agite les études de la spécialité depuis quelques années maintenant, le collège national des généralistes enseignants (CNGE) étant pour alors que le syndicat des internes de médecine générale (Isnar-IMG) s’y oppose. Dans l’enquête de l’Isnar-IMG en 2013, 55 % des internes se déclaraient d'ailleurs contre cette quatrième année de DES (37 % plutôt contre, 18 % vraiment contre).
Prise de pouls
« Souhaitez-vous la mise en place d’une quatrième année ? », « sous quelle forme la souhaiteriez-vous », l’enquête de l'ISNI veut donc à nouveau prendre le pouls des IMG. Certaines propositions ont en tout cas déjà fait sourire (jaune) certains internes.
Le sondage qui te propose de faire une quatrième année optionnelle ou une quatrième année à l'hôpital
— WhyDoc (@Whydoc_) 9 avril 2018
Mais bien sur pic.twitter.com/VJSvbIZB7l
Le sondage interroge également les futurs MG sur le souhait de rémunération lors de cette 4e année : une rémunération fixe ou un intéressement aux bénéfices du cabinet en ville.
L’enquête cherche aussi à recueillir l’avis des IMG sur le stage en autonomie supervisée (SASPAS) ou sur la volonté d’Agnès Buzyn de désormais tous les former en psychiatrie.
Après l’expatriation, rester ou rentrer ?
Appel à mobilisation contre la poursuite d’études d’un externe condamné pour agressions sexuelles
Regards croisés sur la médecine générale : « C’est un exercice beau et particulièrement enrichissant »
C’est quoi ta spé ? – Épisode 03
[VIDÉO] : « Pas de routine en génétique médicale ! » : Alice, interne en premier semestre, écarte les idées reçues