« Le département de médecine générale idéal ? Nous le sommes déjà (rires). Plus sérieusement, ce qu’il nous manque, c’est de la main-d’œuvre et du budget. Lorsque nous avons lancé la Facripp en 2014, nous nous sommes heurtés à des contraintes budgétaires. C’est une formation de 14 heures qui s’étale sur deux journées de cours, c’est donc très gourmand en temps d’enseignement. Malheureusement, au sein du DMG de Bordeaux, nous avons un rapport enseignant-enseigné plutôt faible. Nous comptons un peu plus de 320 étudiants pour un nombre d’enseignants assez restreint, ce qui fait que notre activité d’enseignants est très lourde à porter. Il faudrait augmenter le nombre d’enseignants et former plus de maîtres de stage pour remplacer ceux qui partent à la retraite. Le DMG de Bordeaux a décidé d’"investir" dans la Facripp et c’est une bonne chose. Mais nous souhaiterions mener d’autres projets d’enseignement qui nous semblent essentiels, notamment des formations à l’éducation thérapeutique ou à l’entretien motivationnel. Nous aspirons par ailleurs à développer davantage notre activité de recherche. Mais, là aussi, nous sommes limités par des contraintes budgétaires. En effet, les appels à projets ne sont pas toujours financés à hauteur de ce qu’il faudrait. Enfin, nous aurions vocation à aller un peu plus loin dans l’enseignement du second cycle. Mais, pour cela, il faudrait plus d’enseignants car nous ne pouvons pas nous démultiplier… »
Dr Marco Romero, maître de conférences associé au DMG de Bordeaux, médecin généraliste
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