Le DMG idéal a les ressources nécessaires pour fonctionner, et particulièrement les ressources humaines au niveau d’une équipe et dans toute sa diversité. Nous faisons travailler ensemble des personnes avec des parcours différents : dans la filière universitaire, dans celle des associés, parmi les personnels administratifs… Les maîtres de stage universitaires, qui sont presque 500 sur le département, font aussi partie de notre réseau, tout comme les tuteurs au niveau pédagogique. C’est donc une mission que de renforcer et développer ces équipes pour répondre à plusieurs enjeux.
Le premier est l’augmentation très forte des effectifs d’étudiants. Il y a + 30 % d’entrants en moyenne dans les deux facs de médecine et donc + 30 % à l’arrivée aussi pour nos effectifs.
À cela s’ajoute la réforme du troisième cycle, avec la future 4e année : ce serait un tiers d’étudiants en plus au sein du DES. Il faut que nous puissions répondre à ces besoins quantitatifs.
L’autre enjeu concerne les réformes et l’évolution de la formation des futurs professionnels de santé. Par exemple, les nouveaux enseignements facultaires et en stage liés à la quatrième année, mais aussi la réforme du deuxième cycle, pour laquelle la médecine générale va être partie prenante.
Pour nous, à Lyon, ces développements s’inscrivent dans une stratégie qui est d’obéir à plusieurs principes et répondre à trois enjeux. Le premier est de former à la relation patient-médecin. Le deuxième pilier est la médecine basée sur les preuves, et le troisième est la santé publique. Historiquement, nous sommes beaucoup intervenus sur la relation patient-médecin, mais nous avons d’autres qualités et innovations à faire valoir. C’est le cas par exemple du projet REB du Pr Boussageon pour l’evidence-based medicine. Sur la santé publique, il y a aussi un projet de développement d’une école de santé publique de l’université de Lyon, auquel est associé le CUMG.
Pr Laurent Letrilliart, directeur du CUMG
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