À l’hôpital ou en ville, les médecins ne sont pas les seuls à participer à la lutte contre le coronavirus. Dès le début de l’épidémie en France, des étudiants et internes n’ont pas hésité à se mobiliser pour aller prêter main-forte à l’hôpital, dans les Ehpad, en cabinet de ville ou dans les centres Covid… Partout où cela a été nécessaire. « Il y a eu un formidable élan de solidarité de tous les étudiants en médecine. Ceux du 2e et du 3e cycles bien sûr, mais aussi ceux du 1er cycle, dont certains ont vu leurs actions prévues dans le cadre du service civique transformées en actions Covid. » Le président de la Conférence des doyens des facultés de médecine, le Pr Patrice Diot, a rendu hommage à l’engagement des étudiants en médecine pendant cette crise sanitaire.
Après quelques hésitations, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a confirmé que tous les internes bénéficieraient d’une prime exceptionnelle (1 500 euros brut dans une trentaine de départements les plus touchés et étant intervenus en centres Covid, et 500 euros pour tous les autres) qui sera versée en mai, qu’ils aient été en stage en ville ou à l’hôpital et peu importe le service. Une prime qui sera finalement aussi allouée aux externes. La crise aura été une preuve supplémentaire, s’il en fallait, du rôle essentiel des médecins en formation au fonctionnement du système de santé. Pour Le Généraliste, internes et externes témoignent de la façon dont ils ont vécu cette crise sanitaire inédite. Ils racontent comment elle a bouleversé leur quotidien et livrent les réflexions que l’épidémie a fait naître, les convictions professionnelles qu’elle a cimentées et les souhaits qu’elle leur inspire pour le futur.
