Alors que la ROSP 2016 vient d'être versée aux généralistes, le syndicat de jeunes ReAGJIR dénonce l'oubli des remplaçants, toujours exclus du dispositif. Une différence de traitement pour les plus de 4000 jeunes médecins généralistes remplaçants, que la présidente du syndicat Sophie Augros déplore. Elle affirme pourtant qu'ils permettent d'assurer "la continuité des soins et remplacent en moyenne 6,1 médecins installés par an. On ne peut continuer à les mettre à part et les exclure d'un dispositif performant", s'impatiente-t-elle. D'après les chiffres du syndicat, 91 % des remplaçants seraient pourtant favorables à la mise en place de critères spécifiques à leur exercice.
Trois pistes d'indicateurs sont réclamés par Sophie Augros et son équipe pour intégrer les remplaçants à la ROSP : la prise en compte de critères sur la permanence des soins, le remplacement en zone fragile et la valorisation de l'utilisation de la Carte de professionnel de santé du remplaçant ou de la Carte de professionnel de santé en formation (garantissant l'identité du médecin prescripteur). Ces critères font notamment partie des "13 propositions pour améliorer le dispositif", un document que les jeunes généralistes et remplaçants avaient déjà diffusé à l'été 2015. Pour l'heure, ces pistes n'ont pas été entendues, au grand dam de ReAGJIR. "La ROSP optimise la prescription, améliore le suivi des pathologies chroniques et devrait rendre plus efficace la prévention, alors pourquoi ne pas l'ouvrir à tous ?" interroge la présidente de ReAGJIR.
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