Les Français satisfaits de leur « indispensable » médecin traitant (étude)

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Publié le 19/10/2019
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Crédit photo : BURGER/PHANIE

Que feraient-ils sans vous ? Selon une étude d’Harris interactive* pour Santéclair (un réseau de soins), plus de neuf Français sur dix estiment que leur médecin traitant est tout bonnement indispensable. Et ce pour des raisons de suivi comme financières. 94 % des sondés confient que leur médecin traitant est indispensable pour avoir « pleinement confiance en la qualité de [leur] suivi médical dans la durée ». Des proportions similaires jugent qu’il l’est pour « bénéficier de soins mieux coordonnés » (93 %) et pour « être remboursé au mieux de [leur] consultation ».

« Facile » de trouver un médecin traitant pour 8 Français sur 10

Et les sondés témoignent en connaissance de cause, puisque 94 % d’entre eux déclarent avoir un médecin traitant — presque toujours un généraliste. La proximité du domicile des patients avec le lieu d'exercice du praticien est la raison la plus évoquée pour justifier le choix de l'heureux élu.

Malgré la désertification médicale, huit patients ayant actuellement un médecin traitant sur dix (81 %) déclarent qu’il a été « facile » pour eux de le trouver. Et même « très facile » dans presque 38 % des cas.

Du côté des personnes sans médecin traitant, 43 % expliquent que le fait qu'elles ne rendent que « très rarement chez le médecin » est l'une des raisons principales de cette situation.

L'empathie au rendez-vous

Par ailleurs, l’étude révèle que près de la moitié des Français (48 %) consultent un omnipraticien au moins une fois tous les trois mois. Globalement, les patients n’ont pas grand-chose à redire sur la qualité de la relation avec les généralistes qu’ils fréquentent. 96 % des répondants jugent qu’ils sont « compétents et [savent] de quoi ils parlent ». 94 % estiment qu’ils « soignent bien ».

Enfin, alors que le corps médical est parfois critiqué pour un manque d’empathie, 92 % des Français déclarent que les généralistes sont à « leur écoute ».

* Enquête de l'institut Harris interactive, réalisée en ligne du 19 au 25 juillet 2019 auprès d'un échantillon de 1 008 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas


Source : lequotidiendumedecin.fr