La future président de la HAS a passé son examen de passage lors d'une audition mercredi devant l'Assemblée nationale, préalable obligé à sa nomination proposée par le président François Hollande. Occasion pour l'actuelle présidente de l'INCa de prendre position dans le débat sur l'évaluation des médicaments. Face à l'arrivée de "thérapeutiques innovantes extrêmement coûteuses", la future présidente de la HAS Agnès Buzyn s'est prononcée pour une réforme. Alors que la HAS évalue autour de 800 médicaments par an, "on note que nos processus d'évaluation sont fortement questionnés par l'arrivée de nouveaux traitements extrêmement coûteux comme ceux contre l'hépatite C et le cancer", a-t-elle expliqué lors d'un débat à l'Assemblée nationale.
L'équilibre du système de santé menacé
La future patronne de la HAS observe que ces nouvelles molécules qui arrivent sur le marché pourraient à terme menacer l'équilibre financier du système de santé. Selon elle, "il est absolument nécessaire de s'engager dans une réforme des outils d'évaluation et des procédures d'évaluation".
Agnès Buzyn a rappelé enfin que la HAS avait aussi une mission d'évaluation économique, qui doit permettre aux politiques de prendre des décisions éclairées.
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