C’est un congrès FMF résolument tourné vers le futur qui s’est ouvert jeudi après-midi dans le magnifique cadre du Palais du Pharo à Marseille. « Construire l’avenir de la médecine libérale », voici en effet le chantier évoqué en préambule par le président Jean-Paul Hamon. « La médecine libérale a montré ses capacités d’adaptation, d’innovation, de création et on est ici pour réaffirmer la place des médecins libéraux dans la prise en charge des Français », a-t-il ajouté.
Pendant 48 heures, les plus de 200 adhérents du syndicat signataire de la convention vont travailler via différents ateliers sur la coordination des soins, l’innovation, les conditions et les fragilités de l’exercice… Les travaux seront mis en commun samedi, « en espérant que les gens qui nous gouvernent reprennent nos idées pour que les jeunes aient envie de s’installer en libéral », a complété le généraliste de Clamart.
Demain jeudi à midi, le congrès accueillera le directeur général de la CNAMTS Nicolas Revel, qui interviendra et répondra aux questions des troupes de la FMF. « Nous lui redirons quelles sont nos priorités et nous lui présenterons notre nouvelle feuille de route pour les avenants conventionnels à venir », a affirmé Jean-Paul Hamon.
Pour le ministère de la Santé, la DGOS avait dépêché un représentant. Prise de parole dès l'ouverture du congrès de Michel Varroud-Vial, son conseiller soins primaires et professionnels libéraux. Mais, période de réserve électorale oblige, pas de grandes annonces, juste la réaffirmation de la nécessité d'agir face aux déserts médicaux : « On est dans une période où il faut innover aussi sur l’organisation et autour de la notion de territoire. La ministre l’a dit, elle sera attentive aux initiatives prises par les professionnels de santé dans les territoires et les prendra en compte en évaluant leur pertinence », a-t-il souligné.
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