Invitée officiellement mi-octobre par l'Assurance-maladie - comme la loi le prévoit -, l'Unocam qui représente les trois familles de complémentaires (mutuelles, assurances et institutions de prévoyance) a accepté de rejoindre la table des discussions. « Cette négociation est aussi importante pour l’articulation entre financeurs dans l’esprit de la nouvelle méthode de travail impulsée par les pouvoirs publics avec les organismes complémentaires », a commenté l'Unocam dans sa délibération. Parmi les priorités listées : l'accès aux soins notamment dans les déserts médicaux, le déploiement de l’exercice coordonné et pluriprofessionnel et l'accompagnement des pratiques pour libérer du temps médical, l'amplification du virage préventif, l'accélération du partage de compétences et le développement des parcours de soins, la juste rémunération des soins et attractivité de l’exercice médical libéral notamment. « Cela suppose un dialogue approfondi entre financeurs pour définir et calibrer les dispositifs sur lesquels les complémentaires pourraient participer », précise l'Unocam. Concrètement, les organismes complémentaires voudraient notamment pouvoir participer à la prise en charge des futures consultations de prévention aux trois âges clés de la vie (25, 45 et 65 ans), comme n'importe quel acte de médecine de ville. En janvier dernier, elle avait déjà protesté contre la prise en charge à 100 % par l'Assurance-maladie obligatoire des téléconsultations.
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