Pour consolider la dynamique sur ce volet où les taux d'atteinte sont déjà très corrects (71% au global), deux nouveautés avaient été introduites (prescription d’IPP/AINS et traitements d’ézétimibe) en remplacement des deux indicateurs neutralisés pour 2018 (prescription dans le répertoire de médicaments de l’incontinence urinaire et des traitements de l’asthme).
Le bilan est encourageant. S'agissant des génériques, la prescription dans le répertoire d'antihypertenseurs et des autres traitements s'accroît (respectivement +2,6 et +2,4 points soit 3,5 millions et 17,1 millions de boîtes prescrites en plus dans le répertoire). En revanche, la prescription de statines dans le répertoire s'effrite (-1,1 point soit 495 000 boîtes en moins). La CNAM l'explique par la hausse de la prescription de Liptruzet (hors répertoire). Quant à la prescription de biosimilaires (de l'insuline glargine), elle bondit de 5 points pour s'établir à 14,3 % des boîtes prescrites.
L’efficience des prescriptions reste bien orientée avec quatre items sur cinq en progrès. C'est le cas du nouvel indicateur (inversé) sur les inhibiteurs de pompe à protons (visant à limiter la prescription injustifiée d’IPP en prévention des lésions gastroduodénales chez les patients non à risque), qui baisse de 0,8 point soit 29 035 patients mieux traités. Même amélioration sur les traitements par metformine chez le patient diabétique de type 2 (+0,7 point). Ombre au tableau : le nouvel indicateur décroissant visant à limiter les prescriptions inappropriées d’ézétimibe en première ligne de traitement en cas d’hypercholestérolémie progresse d'un point soit 428 000 patients moins bien traités...
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