A l’heure du vote, le climat électoral reste tendu. Florilège.
Trois syndicats de médecins ostéopathes (Ostéos de France, SMMOF et SNMO) et deux syndicats d’acupuncteurs (SNMAF et SNAF) demandent publiquement à Union Collégiale de cesser de clamer qu’elle représente les médecins ostéopathes, acupuncteurs et auriculothérapeutes. Ils dénoncent « les agissements, publications et propos tenus par ce syndicat » et précisent être représentés depuis des années par des syndicats polycatégoriels. S’agissant de l’organisation du scrutin, le SML estime que « la démocratie est en faillite ». Le syndicat qui a déposé par ailleurs de nombreux recours, se dit consterné par l’« amateurisme » dans la préparation des élections. ARS « débordées (...) », « erreurs dans l’impression des listes et des bulletins », « manque de moyens »... : le SML fait état de « dysfonctionnements inadmissibles ». Par avance, le syndicat met en cause le dépouillement régional avec risque de « bouillie illisible ». « Seule une logistique départementale permettra une lecture affinée des résultats », juge-t-il.
Enfin, le syndicat des médecins d’Aix et région (SMAER, qui avait lui-aussi déposé un recours contre les élections) condamne unscrutin « pipé » dont les modalités seraient dignes d’une « république bananière ». Il appelle au boycott.
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