Le divorce est consommé entre le Syndicat des médecins de Paris (SMP) et la CSMF d’Île-de-France.
Le Dr Bernard Huynh, président du SMP, appelle les médecins libéraux franciliens à voter en faveur de la FMF lors des prochaines élections professionnelles. Jusqu’à présent le SMP soutenait traditionnellement la CSMF mais il revendique désormais des « divergences de forme et de fond » pour expliquer son choix.
Sur la forme, le Dr Huynh déplore que plusieurs « militants actifs de la CSMF 75 », dont lui-même, aient été écartés « sans débat » des listes CSMF en Île-de-France « au profit de transfuges souvent venus d’autres syndicats aux orientations inverses ». En juin déjà, le SMP avait regretté l’ouverture de la liste confédérale francilienne à quelques généralistes de SOS Médecins, adhérant à Union Collégiale.
Sur le fond, le gynécologue-obstétricien reproche à la CSMF « l’abandon de Gérard Maudrux (...), l’abandon des médecins accusés par les caisses sur la base de l’avenant n°8, la mollesse du refus du tiers payant généralisé ». Le SMP invite à voter pour la FMF, « qui a prouvé sa capacité réelle à refuser les accords injustes pour les médecins ».
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