La ROSP a contribué au « bond en avant » de l’informatisation des cabinets médicaux, se félicite l’assurance-maladie.
Les indicateurs sur le dossier médical informatisé, le logiciel d’aide à la prescription, les horaires de consultations et la synthèse médicale annuelle (81 % en 2014 pour les omnipraticiens) progressent tous de trois points par rapport à 2013 pour l’ensemble des médecins. Désormais, trois médecins omnipraticiens (généralistes et à exercice particulier) sur quatre remplissant les prérequis nécessaires au déclenchement de la rémunération (notamment la télétransmission de deux tiers de l’ensemble des feuilles de soins) et font usage de logiciels d’aide à la prescription. Spécialistes inclus, ils sont 56 %. La croissance du taux d’équipement des médecins est à mettre en relation avec le nombre de logiciels certifiés par la Haute autorité de santé (HAS), passé de 24 en 2012 à 37 en 2013 pour atteindre 54 aujourd’hui. L’affichage des horaires de consultations et des modalités d’organisation du cabinet sur les lieux et sur le site ameli.fr, quasi systématique chez les généralistes (94 % en 2014) connaît un essor auprès des médecins spécialistes. 73 % d’entre eux ont fait la démarche en 2014. Par contre, l’indicateur sur les téléservices est en baisse (de 50 % en 2013 à 47 % en 2014) chez l’ensemble des médecins. L’assurance-maladie n’est pas en mesure d’expliquer pourquoi.
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