Désert médical : à la recherche de médecins, la ville d'Oye-Plage dévoile ses charmes dans un clip promotionnel

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Publié le 06/05/2021

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La commune d'Oye-Plage, dans le Pas-de-Calais, a décidé de mettre toutes les chances de son côté pour donner envie aux médecins libéraux de s'y installer. Touchée par la pénurie médicale, la ville de 5 500 habitants, qui comptait cinq médecins, se retrouve en effet depuis décembre avec un seul praticien âgé de 72 ans. « Le médecin a accepté de décaler son départ à la retraite jusqu'en 2022. On espère que d'ici là, les choses s'arrangent avec l'installation de médecins sur la commune », explique Teddy Lauby, directeur général des services communaux.

Face à cette situation, la commune avait pourtant anticipé. Plusieurs démarches ont été engagées à partir de 2015. « Le maire avait pris contact avec un médecin qui avait un projet de maison médicale à proximité d'Oye-Plage. En même temps, les médecins avaient lancé de leur côté la recherche de successeurs. Mais tout cela n'avait rien donné », ajoute Teddy Lauby.

Las, la mairie a eu alors l'idée d'une vidéo promotionnelle intitulée « Nous avons besoin de vous » largement diffusée sur les réseaux sociaux, dans les facultés de médecine, dans les hôpitaux pour vanter les mérites de la ville semi-rurale. Longue plage de sable blanc, réserve naturelle, services de proximité, vie culturelle et sportive... Oye-Plage dispose donc de nombreux atouts pour plaire aux médecins à la recherche d'une qualité de vie.

Course à l'échalote

La mairie sait qu'elle n'est pas isolée dans cette situation. Mais dans cette « course à l'échalote », la commune ne mettra pas sur la table un package prédéfini. « Ce sera un accompagnement personnalisé selon les attentes des candidats. Nous avons envie que les médecins s'inscrivent dans la durée », justifie le fonctionnaire.

En attendant, le département a décidé de salarier pendant trois ans des médecins généralistes dans plusieurs communes, dont Oye-Plage. « Le recrutement de deux équivalents temps plein est en cours. Mais nous souhaitons favoriser l'installation de médecins libéraux. La médecine est d'abord libérale », conclut Teddy Lauby.


Source : lequotidiendumedecin.fr