L'Union nationale des professions libérales (UNAPL) souhaite que la protection maternité récemment annoncée pour les femmes médecins (3 100 euros mensuels pendant trois mois) soit étendue à l'ensemble des libérales de santé exerçant dans le secteur conventionné. Un avantage que l'UNAPL considère « comme logique et naturel ».
40 % des entreprises libérales sont dirigées par des femmes, rappelle l'UNAPL.
« Nous avons été saisis par les syndicats paramédicaux. Nous apportons notre soutien pour que toutes les femmes professionnelles de santé bénéficient de la protection maternité. Mais à plus grande échelle, il faut mener une réflexion sur la protection sociale pour toutes les professions libérales », affirme le Dr Michel Chassang, président de l'UNAPL.
Des régimes de protection sociale divers
Aujourd'hui, plusieurs dispositifs de protection sociale existent mais ils sont très « variables » selon les professions libérales, poursuit le Dr Chassang.
De nombreux professionnels (médecins, avocats, chirurgiens-dentistes…) bénéficient d'indemnités journalières après 90 jours de carence grâce aux différentes caisses auxquels ils sont liés et peuvent souscrire le cas échéant des contrats d'assurance Madelin pour compléter leur protection sociale afin de pallier l'insuffisance des régimes obligatoires.
« Nos commissions Prévoyance-Retraite, Egalité-Parité et Affaires économiques et fiscales se sont engagées dans une réflexion globale de la protection maternité et de la protection sociale », explique le Dr Chassang. Le but est de dégager des propositions consensuelles. « Des progrès doivent être accomplis en matière de protection sociale obligatoire à l’échelle de l’ensemble des professions libérales au niveau interprofessionnel, mais sans pour autant alourdir les cotisations sociales », conclut le patron de l'UNAPL.
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