Violences gynécologiques : l'enquête visant la secrétaire d'État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou classée sans suite

Publié le 04/04/2023

Crédit photo : S.Toubon

L'enquête ouverte en mai 2022 après le dépôt de deux plaintes pour viol visant Chrysoula Zacharopoulou, la secrétaire d’État chargée du Développement, a finalement été classée sans suite pour « infraction insuffisamment caractérisée », a indiqué ce mardi le parquet de Paris, confirmant une information de BFMTV.

Visée par deux plaintes pour viol, Chrysoula Zacharopoulou se voyait reprocher par des patientes des gestes qu'elle leur aurait imposés quand elle exerçait comme gynécologue. Une troisième plainte avait été déposée en juin 2022 pour violences sans incapacité de travail par personne chargée d'une mission de service public.

Après l'annonce de l'ouverture d'une enquête la visant, la secrétaire d'État avait rejeté les accusations, les jugeant « inacceptables et révoltantes ».

Spécialiste de l'endométriose

Élue en 2019 sur la liste Renaissance au Parlement européen, où elle a notamment siégé à la commission des droits de la femme, Chrysoula Zacharopoulou est une médecin engagée de longue date sur la question de l'endométriose. Elle avait remis en 2021 un rapport sur le sujet au gouvernement.

Née à Sparte, elle fait ses études en Italie avant d'exercer en France, à l'hôpital militaire Bégin de Saint-Mandé (Val-de-Marne) puis aux Hôpitaux de Paris (AP-HP), notamment à Tenon dans le service du Pr Émile Daraï, sous le coup d'une enquête pour des accusations de viols.

Ce dernier a pour sa part été mis en examen en novembre pour violences volontaires par personne chargée d'une mission de service public à l'égard de 32 plaignantes qui l’accusent d’avoir pratiqué des examens vaginaux et rectaux de manière brutale et sans demander de consentement.

Avec AFP

Source : lequotidiendumedecin.fr