Le futur système universel de retraite, par répartition et par points (et non en trimestres), comportera un seul étage (sans distinction entre régime de base et régime complémentaire). Il signe la fin des régimes spéciaux.
L'âge légal de départ à la retraite est maintenu à 62 ans. Mais pour bénéficier d'une retraite à taux plein, un âge d'équilibre (ou pivot) est fixé à 64 ans en 2027, assorti d'un système de bonus/malus. Le système universel commencera à s'appliquer aux actifs nés à partir de 1975. La génération 2004 (18 ans en 2022) sera la première à intégrer complètement le système.
Quel périmètre ? Au grand dam des libéraux, le système universel assurera une couverture jusqu'à trois plafonds de la Sécurité sociale (120 000 euros de revenus annuels), ce qui semble condamner les caisses complémentaires.
Fixée par les partenaires sociaux, sous le contrôle du Parlement, la valeur du point sera indexée sur les salaires (et non pas sur l'inflation). Une règle d'or est promise pour que la valeur des points acquis ne puisse pas baisser. Le gouvernement promet la garantie d'une pension minimale de 1 000 euros net par mois pour une carrière complète au SMIC.
Pour les professions libérales, une réforme de l'assiette sociale (CSG, cotisations vieillesse) sera engagée dès 2022. La période de transition de convergence des cotisations se fera sur un horizon de 15 ans.
Selon Édouard Philippe, les réserves resteront dans les caisses des professionnels concernés. Il n'y aura pas de « hold-up », a promis le premier ministre.
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