Face à la désertification médicale, les sénateurs ne désarment pas. Alors que la ministre de la Santé, Marisol Touraine, ne cesse de rappeler son opposition à la coercition, un rapport adopté à l’unanimité par la commission du développement durable au Sénat propose d’étendre aux médecins le conventionnement sélectif. Comme pour les infirmiers, les caisses n’auraient donc plus l’obligation de conventionner un médecin dans une zone à forte densité médicale. « Depuis 2008 un certain nombre de professionnels santé ont vu la mise en place de mesures de régulation, et ce qu’on a pu observer c’est que celles-ci étaient efficaces », explique le rapporteur du texte, Hervé Maurey (photo), sénateur-maire de Bernay (Eure). Pour ce centriste, la régulation des installations apparaît désormais comme « nécessaire » et « inéluctable ». Le rapport prévient en outre que si la situation ne venait pas à s’améliorer d’ici 2017, il faudrait obliger les futurs médecins à s’installer dans des zones sous denses en début de carrière. Sur la formation, les sénateurs proposent de mettre en place une quatrième année professionnalisante en fin de troisième cycle pour les internes en médecine générale afin de les former à l’ambulatoire.
Installations
Le Sénat en pince toujours pour la cœrcition
Publié le 08/02/2013
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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