En cas de perte d’autonomie liée à l’âge, huit Français sur dix préfèrent leur domicile à l’hôpital

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Publié le 21/05/2024

Les Français plaident en faveur d’une prise en charge à domicile, préférée à une hospitalisation, pour la perte d’autonomie liée à l’âge et la fin de vie, révèle un sondage dévoilé mi-mai.

Crédit photo : BURGER/ PHANIE

Les Français sont friands des prises en charge à domicile et les plébiscitent davantage que l’hôpital : c’est le résultat d’un récent sondage* effectué par OpinionWay pour les deux principaux syndicats représentant les prestataires de santé à domicile (la Fedepsad et l’Upsadi) et rendu public à la mi-mai.

L’étude révèle 79 % des personnes interrogées ont une préférence pour les soins à domicile s’ils sont confrontés à une perte d’autonomie liée à l’âge. Ils sont 73 % à faire ce choix lorsque se pose la question de la prise en charge en la fin de vie. C’est également le cas pour 65 % des sondés en cas de maladies chroniques comme les cancers ou la maladie d’Alzheimer.

L’hôpital plutôt que le domicile en post-opératoire

L’avis des Français est plus mitigé dans le cas d’une convalescence à la suite d’une opération chirurgicale : la majorité (58 %) préfère une prise en charge à l’hôpital plutôt qu’au domicile. L’hôpital l’emporte largement parmi les 18-24 ans, dont seuls 35 % préfèrent être suivis à domicile.

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Les prestataires de santé à domicile ont tenté de déterminer les raisons pour lesquelles les patients préfèrent être soignés à la maison. Le sentiment de sécurité arrive en tête pour 90 % d’entre eux, juste devant la qualité des échanges avec les professionnels de santé (88 %). La facilité de prise en charge et la disponibilité des professionnels arrivent en troisième et quatrième positions, respectivement à 84 % et 78 %.

* Sondage réalisé auprès de 1 074 personnes représentatives de la population française et selon la méthode des quotas. L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI sur la période allant du 17 au 18 avril 2024


Source : lequotidiendumedecin.fr