Plus de huit établissements de santé sur dix font du développement durable un sujet de gestion courante

Publié le 21/05/2015

Selon le Baromètre du développement durable* qui vient d’être publié lors du Salon de la santé et de l’autonomie le 19 mai dernier, le développement durable est devenu de gestion courante pour 85 % des établissements de santé interrogés.
Quelles sont les trois mesures prioritaires pour les établissements en la matière ? Première priorité, la réduction de l’activité sur l’impact environnemental (81 %) ; en second lieu, les achats durables (73 %) ; troisièmement le bien-être et la qualité de vie au travail (71 %).

Cet engagement relève d'une démarche volontaire (39 %), collective (21 %) ou d'une obligation volontaire (18 %). La mise en place d'indicateurs de performance et de certification s'avère en hausse, mais est loin d'être généralisée. Seuls 58 % des établissements l'ont fait (contre 54 % en 2014).

Les établissements attribuent-ils un budget spécifique à la politique de développement durable ? 48 % n'ont pas de budget particulier, préférant axer leur stratégie sur les changements d'habitude, de geste et de comportement. 24 % des projets DD sont financés sur des budgets ponctuels. Et seuls 2 % ont une ligne budgétaire spécifique allouée.

Des bons points sont à attribuer dans la santé et la sécurité des personnels. Presque tous les établissements possèdent un document unique des risques professionnels et 78 % d'entre eux ont mis en place des dispositifs de prévention des troubles musculo-squelettiques. Un peu plus d'un établissement sur deux a instauré des mesures de prévention du stress. D'autres bonnes notes sont à décerner dans les domaines de l'amélioration de la qualité de vie au travail (76 %, + 2 % versus 2014), l'accès aux personnes handicapées (88 %), la politique d'achat (80 %), dans la gestion de la consommation d'eau et d'électricité (80 %).

Des efforts importants restent à réaliser en matière de formation en DD (19 % seulement) et de calcul précis des économies d'énergie (1 sur 4).


Source : lequotidiendumedecin.fr