Dans le cadre des projets alimentaires territoriaux ou de la loi Egalim, de plus en plus de collectivités locales se lancent dans une dynamique de relocalisation de la production alimentaire. Objectifs ? Proposer des aliments de meilleure qualité et de saison, réduire le bilan environnemental, et s’inscrire dans une approche durable de l’alimentation.
Le maraîchage bio est particulièrement concerné par cette tendance. « Le soutien des collectivités aux agriculteurs peut être de différentes natures : un coup de pouce technique, financier ou foncier, un espace test agricole, détaille Clément Charbonnier, chargé de mission territoires bio pour la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB). Nous pouvons aussi avoir un rôle d’animation dans la relocalisation de la production de légumes, et même d’autres denrées. » Ce qui est valable pour le maraîchage l’est aussi par exemple pour la production laitière, de fruits, ou la transformation à la ferme (pain, fromages…).
Faciliter l’approvisionnement des restaurants scolaires en produits locaux et biologiques, participer à l’augmentation des capacités de productions maraîchères sur une commune, maintenir une agriculture diversifiée, soutenir la production agricole biologique, encourager une agriculture fortement pourvoyeuse d’emplois non délocalisables, mobiliser les citoyens autour d’un projet innovant… Pour une collectivité locale, appuyer l’installation de maraîchers bio de proximité présente de nombreux avantages. « Bien sûr, il y a des disparités en fonction des territoires. Cela dépend de la volonté politique, du paysage agricole, ajoute Clément Charbonnier. Cela dit, la dynamique est bel et bien réelle et les initiatives collectives autour des légumes bio se multiplient. »
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